Marieval – École résidentielle

École résidentielle de Marieval (Cowessess, Saskatchewan)

École résidentielle Marieval - SHSB 1466
En 1898, près du lac Croche (Crooked Lake), au centre de cinq réserves, l’école de Marieval, dédiée au Saint Coeur de Marie, a été fondée.

Cette école résidentielle est construite par des frères oblats dont Eugène Gauthier. En 1897, les Soeurs de Notre-Dame des Missions de Lyon arrivent et s’installent pour enseigner dans l’école résidentielle. Le premier groupe d’élèves est composé de 9 enfants. Les Soeurs de Notre-Dame des Missions y restent jusqu’en 1900 alors qu’elles sont remplacées par les Soeurs de Saint-Joseph de St-Hyacinthe.

Déjà de 1874 à 1885, le père Jules Decorby visitait les réserves de la région à intervalles irrégulières. Puis en 1885, le père Pagé le remplace comme missionnaire de Marieval. Dès 1886, il y avait une école de jour dirigée par un laïc, monsieur Dennehey. Cette école reste ouverte jusqu’en 1897. En 1897, la construction d’une nouvelle école résidentielle commence et se termine en 1898 selon les plans du père Magnan de Lebret. Les Oblats assurent la direction de l’école et les Soeurs de Notre Dame de Lyon sont chargées de l’éducation. En 1899, le gouvernement subventionne alors l’hébergement de 20 enfants et en 1901, 40 enfants.

En 1962 l’école compte 139 pensionnaires, soit 68 garçons et 71 filles. En plus il y avait 68 externes (élèves du jour) pour un total de 207 élèves.
Les directeurs ont été les Oblats Agapit Pagé (1885-1888), Théophile Campeau (1897-1900), Siméon Perreault (1900-1912), Jean-Baptiste Beys (1912-1918), Gustave Fafard (1918-1920), Joseph Carrière (1920-1933), Placide Châtelain (1933-1938), Vincent de Varennes (1938-1944), Jean Lemire (1944-1952), Royal Carrière (1952-1961), Gaston Gélinas (1961-1964), Gérard Nogue (1964-1971) et Adéodat Ruest (jusqu’en mars 1972).
L’école résidentielle de Marieval passe aux mains des laïcs en 1972.

Texte rédigé par l’équipe de départ responsable de la réalisation d’Au pays de Riel, début des années 2000.

Texte révisé en 2022.

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